EXAMEN DE L’APPAREIL GENITAL FEMELLE
INRODUCTION :
L’examen génital femelle est examine pour :
- Comprendre les problèmes d’infertilité ou de stérilité dont l’origine serait
*nutritionnelle, infectieuse, parasitaire, héréditaire ou liée à une aberration
Génétique et chromosomiale le (hermaphrodisme).
La vérification ou le control du cycle sexuel
- Faire un diagnostic de gestation
- Expliquer l’origine des dystocies, cet examen permet l’exploration du col (non ouvert), la connaissance de la
position du veau, sa taille etc ….
- Pour Contrôler les enveloppes et les liquide fœtaux, au moment de la mise bas.
- Le diagnostic de maladies de l’appareil génital.
L’examen de l’appareil génital femelle comme celui du male nécessite avant tout des renseignements sur
l’animal et les raisons de sa présentation :
C’est l’anamnèse ex :
- Date de la dernière gestation
- La manière de la délivrance
- Son cycle sexuel (les chaleurs, leurs intensités, leurs durées)
- La fécondation par coït ou par insémination artificielle
- Les traitements éventuels
II. EXAMEN GENERAL (voir cours sur le male)
III. EXAMEN PROPREMENT DIT
Comporte l’examen gynécologique et l’examen obstétrical.
Cet examen est réalisé sur les bases
- De l’inspection et de la palpation : c’est l’examen externe
- Et de l’exploration rectale et ou vaginale selon l’état physiologique de
Vache (vache vide, vache pleine : exploration rectale, vache sur le point de vêler ou ayant
Mis bas depuis quelques jours : exploration vaginale (col ouvert) :
C’est l’examen interne.
L’exploration rectale est utilisée afin d’explorer l’utérus et ou son contenu, lés
Ovaires, le col et les oviductes.
1. EXAMEN EXTERNE
1.1 L’inspection :
Nous révèle sur un animal normal les ligaments sacro -sciatiques bien tendus alors qu’à l’approche du vêlage ( 1 à 2 jours
avant ) ces derniers sont relâches se poursuit après le Part puis disparait : on parle de vache cassée.
1.2 le soulèvement de la queue et la palpation : de la face inférieure ainsi que la pointe de la hanche et leurs
voisinage pour la recherche.
- de secrétions séreuses claires (voisinages) traduisent souvent un état d’œstrus, mais ce la n’exclue pas
une femelle parfois gestante.
- De croutes de fèces desséchées
- De croutes desséchées provenant des secrétions pathologiques, purulentes (inflammations catarrhales) de
l’appareil génital dont l’origine serait l’utérus, le col
Ou le vagin.
1.3 L’examen du sinus uro-génital ou vulve : vestibule des voles urogénitales, composé à l’extérieur d’une
ouverture à 2 grandes lèvres épaisses et 2 commissures et d’une cavité intérieur ( 10 cm de
profondeur ), séparée très imparfaitement par u repli muqueux transversal (hymen)
Le méat urinaire : prés de la limite antérieure de la vulve.
Le clitoris, organe érectile se dissimule au fond d’une cavité muqueuse prés de la commissure inférieur.
Latéralement 02 glandes vulvo-vaginales (glandes de Bartholin qui secrètent un liquide visqueux au moment des
chaleurs.
1.3.1 L’inspection : permet de déterminer
- Sa position si elle est normal (vertical) ou déviée (oblique) lors d’atteinte ou défaut ligamentaire ou
affaissement qui prédisposent au pneu-movagin, urovagin, à l’endométrite.
- Sa taille : lèvres de taille réduites free martinisme, aplasie gonadique), ou de taille plus grandes
(tuméfiées) à la suite d’œdème à l’approche du vêlage ou lors d’inflammation (vulvite ou vulvo-
vaginite).
- Sa symétrie (dans le cas normal) l’asymétrie des lèvres vulvaire pourrait être due à un hématome
(blessure lors d’un coït énergique), à un abcès au niveau d’une des deux lèvres ou une néoformation.
- Surface intérieure : *aspect normalement lisse, plissée en …………
*couleur : normalement rose, muqueuse est rouge (certainement
d’inflammation), bleue, jaune blanc (voir cours examen des muqueuses).
- L’état de fermeture de la fente vulvaire.
- développement du clitoris (bien isolé mais pas très développé et nom enrobé de matières
purulentes. Son développement est assez notable chez les femelles
hermaphrodites ou pseudo hermaphrodites (assez rare chez les femelles) gonades femelles) gonades femelles mais
d’aspect phénotypiquement male.
Constatation pouvant être faite de loin (miction : jet vers le haut et vers l’arrière). Ce caractère est toujours
associé à d’autres anomalies de forme tel le développement insuffisant de la vulve, du vagin de l’utérus et des
gonades (hypoplasie) ce qui explique la stérilité de ces femelles.
*entrouverte (défaut ligamentaire) en cas de fatigue de l’animal, rencontré
également chez les femelles âgées qui ont eu plusieurs parturitions.
*entrouverte due à une déchirure au niveau vulvaire ou du périnée
(correction par vulvo-plastie).
*Retournement vaginale
- Les poils de la commissure inférieure de la vulve sont :
*normalement secs.
*animal ayant uriné.
*animal en chaleur : mucus clair.
*problèmes pathologiques : secrétions purulentes ou mucopurulentes, odeur nauséabonde.
1.4 Examen du vagin :
C’est un conduit musculo-membraneux de, plissé longitudinalement et.
Toujours lubrifié par un mucus abondant prés prés du col. Structuralement il présente 02 rétrécissement l’un postérieur
(vulve-vagin : hymen) l’autre plus loin, antérieur prés du col parfois assez prononcé chez les génisses vierges, qu’il gène le
passage du spéculum lors de l’examen du col.
La face inférieure est parcourue par 02 petits canaux de Gartner, s’ouvrant de part et d’autre du méat urinaire.
Pour l’examen du vagin on utilise une lampe et un spéculum vaginal. Il en existe plusieurs, (à valves pour petits et grands
animaux, tubaires de taille moyenne pour les génisses et de grande taille pour les vaches).
1.4.1 Examen de la partie en avant du vagin : procéder tout d’abord au nettoyage des lèvres de la vulve à
l’aide d’un chiffon sec et propre.
L’écartement seulement des lèvres vulvaires perme de vérifier s’il y a persistance de l’hymen ce caractère étant à éviter lors
du choix de la femelle (gène l’épuisions du fœtus au moment du part .Aussi, lors de prolapsus vaginal la muqueuse pend
entre les lèvres.
1.4.2 Examen de la partie profonde : A l’aide du spéculum :
Après écartement des lèvres introduire le spéculum au préalablement lubrifié (sérum physiologique, le glisser lentement en
avant et en direction crâniodorsale 1/3 de sa longueur puis horizontalement pour dépasser le rétrécissement (vulvo
vestibulaire, anneau de l’hymen).
1.4.3 Que faut-il vérifier ?
-Sa longueur 30 cm chez l’adulte normalement, il est plus court chez les animaux jeunes 12 à 15 cm,
encore plus (4 à 5cm) chez les génisses atteintes de Free Martinisme.
-Couleur : normalement rose, rouge lors d’inflammation, autres couleurs (voir cours examen des
muqueuses)
-Aspect : normalement lisse, légèrement humide (lubrifié, pas d’adhérences).
-lumière vestibulaire : rétrécie = persistance de l’hymen ex : chez les génisses blanches.
-volume de la paroi vaginale : fine normalement, devient épaisse lors d’existence inflammatoire
(infectieuse ou traumatique = coït vigoureux), d’abcès, d’hématomes (hémorragique ou lié à une exploration non délicate, de
phlegmon, de kyste.
-présence : de fèces (déchirure du périnée, fistule recto-vaginale.
: D’air, de mucus ou de pus (pneumo, muco ou pyovagin, urovagin.
-Au fond l’état du cervix ou col (sa partie postérieure =fleur épanouie) pouvant se présenter sous
diverses figures selon l’état physiologique :
1) Col fermé avec bouchon muqueux lors de gestation .Sont d’ouverture =0
2) Col ouvert (de 1 à 5)
1=Ø paille ,2=Ø crayon (lors de chaleur) ,3= col ouvert à 1 doigt, 4=ouvert à 2 doigts, 5=ouvert à 3 doigts.
*N.B. En phase de chaleur (œstrus), en plus des symptômes nervosité etc.……….le
Col est ouvert =2 en forme de rosette, oedématié, hyperhémie et humide en phase d’inter œstrus, face postérieure du col en
forme de rosette avec prolapsus d’un anneau cervical (rouge) et présence assez nette de plis longitudinaux.
1.4.4. Examen de la glaire cervicale :
On la retrouve au niveau de la face inférieure de la queue et au niveau de la pointe des hanches.
L’examen doit se faire sur des secrétions vulvaires et porte sur :
- L’aspect :
ü Clair comme du verre pas très abondant lors des chaleurs contient quelques filets de sang
quelque peu après l’ovulation.
ü Trouble et contenant du pus (phénomènes inflammatoire)
ü L’élasticité.
ü Diminution de ce paramètre lors de pathologie et en fin d’œstrus
1.4.4.1 Méthodes de prélèvement de la glaire cervicale
Les secrétions vaginales muqueuses ou muco-purulentes doivent être prélevées aseptiquement à l’aide de matériel stérile
(cuillère à longue tige ou aspirées à l’aide d’un fin tube en caoutchouc pour la recherche.
ü De germes responsables de trouble de la reproduction (origine factieuse : Camphylobactériose ou de
trichomonas).Dans le cas de faibles quantités, humecter un tampon d’ouate avec du sérum physiologique,
introduire grâce au spéculum tubulaire jusqu’au col l ramener en contact jusqu’à la partie cervicale du vagin (mvt
rotatoires), enfin le retirer n même temps que ce dernier, l’ouate est placé dans une éprouvette stérile et
transférée au laboratoire concerné isotherme).
1.4.4.2 Autres méthodes
-Utilisation d’un milieu de culture liquide dans le vagin, attendre 1 minute, aspirer le liquide à laide de moyens stériles
(expédition dans des récipients isothermes en direction des laboratoires (microbio, parasito etc.…)
2) - EXAMEN INTERNE
Grâce à l’exploration rectale.
2.1 recherche du col ou cervix
On commence par rechercher cette partie facile à localiser à cause de sa structure (ferme) chez les vaches adultes.
A l’état normal, c’es un conduit de 7à 10 cm (forme d’un doigt) ayant un diamètre de 2 cm chez les jeunes à 7 cm chez
la vache, il se situe sur le plancher du bassin souvent un peu à droite par rapport à un médian. Il est mou et plus petit chez les
génisses.
v La modification de son volume entrainant souvent une modification de sa consistance.
- Dans le cas d’inflammation
- Ou lors d’un avortement récent
v Son asymétrie : normalement symétrique, toute asymétrie est imputable à des abcédassions, des blessures ou
des formations cicatricielles. Parfois ce col peut être absent ou de taille importante : caractères héréditaires. Ex :
(maladie des génisses blanches : Frée-Martinisme) ou dévié
race à viande anglaise Shorthon).
2.2 Le corps utérin (matrice)
Appelé aussi matrice normalement d’une largeur de 5 cm (hors gestation) il se trouve à proximité de la crête pubienne, chez
les vaches agréer (après plusieurs gestations.il va au-delà de sa position normale).
L’examen qui consiste en une palpation par vol rectale permet surtout l’appréciation de la présentation de l’utérus (état
gestationnel ou état pathologiques ou il peut contenir divers élément :
1) de l’air : pneumo mètre
2) de l’eau : hydromètre
3) de pus : pyomètre
4) du sang : hémomètre
5) des néoformations au niveau muqueux : myxomètre
Dans ces cas selon sa plénitude, l’utérus peut s’enfoncer plus ou mois plus profondément dans la cavité abdominale et
atteind ventrale ment la paroi droite de celle-ci.
2.2.1 Palpation : on recherchera le col, glisser la main devant jusqu’à retrouver la bifurcation des cornes. La partie de
situant entre ces deux formations constitue le corps de l’utérus.
2.2.2 Autres méthodes : introduire la main, celle-ci doit glisser le long du plancher. Dés le dépassement de ce dernier
recourber les doigts ensuite procéder au retrait de la main jusqu’à la crête pubienne, l’utérus vide en début de gestation
s’accroche à ce moment là et glisse du creux de la main.
• Dans le cas normal dés sa palpation on ressent des contractions reflexes du myomètre qui deviennent exagérées au
moment des chaleurs. C’est pourquoi il est préférable de palper l’utérus avant les autres organes.
¨ Que doit -on vérifier ?
- La taille : un utérus normal est contenu dans le creux de la main.
- La symétrie : chez la vache la corne droite est légère-men supérieurs à la corne gauche.
- La consistance (contractilité et mobilité) afin d’estimer l’état de sa paroi.
• Chez une vache en chaleur, l’utérus est oedématié ; la contraction est assez forte sauf si la vache a subit une
intervention chirurgicale : il y a absence de contraction.
1. Consistance pâteuse : souvent lors d’inflammation.
2. Consistance ferme : lors des atteintes chroniques
3. Bruit de crépitation : lors d’existence de phlegmon gazeux
4. Aspect : existence de plis longitudinaux en début de la phase puerpérale (utérus involuant
normalement 9 jours revient à sa taille normale).
- appréciation du contenu de l’utérus (mucus, pus, sang, urine ; gaz ; gestation : dans ce dernier cas
précis on peut même palper le fœtus t les cotylédons ou les caroncules jusqu’à 140).S’il n’y a pas de gestation e qu’il
s’agisse de secrétions pathologiques : massage pour favoriser l’élimination de celle-ci par les vois externes, si le col est
ouvert.
2.3 Les corne : taille, consistance, symétrie.
2.4 Les oviductes : doivent être recherchés au niveau des ligaments larges .il cheminent de la base des ovaires
jusqu’aux points des cornes.
-Apprécier leur taille : normalement (20 à 25 cm) diamètre 2 mm, facilement palpables lors d’inflammation ou leur volume
augmente, la consistance devient ferme dure et bosselée, plus larges et fluctuantes lors d’hydrosalpinx.
2.5 Les ovaires :
Leur palpation est facile par la voie rectale et doit se faire de préférence après celle de la matrice et des
oviductes, l’avant bras doit être introduit à moitié, l but étant de contrôler le cycle sexuel.
Leur localisation :
ü Chez la vache ils se situent de chaque côté de la ligne médiane et sont espacés l’un d l’autre
de 8 à 10 cm (largeur d’une main) à 2 ou 5 doigts du sommet du pubis selon un plan tranversal passant par bifurcation des
cornes ou également direction crânio-médiale entre le pubis et l’ilium à mitouteur de celui-ci.
ü Chez la génisse : sur le plancher suspendu par son ligament.
Les éléments à vérifier sont :
2.4.1 Taille : 4x2, 5x2 cm (volume d’une amende)
2.4.2 Consistance : normalement élastique
2.4.3 Mobilité : passive
2.4.4 Surface : lisse avec
L’existante toujours des bosselures de diverses taille (selon état physiologique) follicules I aire ,II ire , follicule III aire mûre (
de Graaf ,8 cm de diamètre ),corps jaune progestatif, corps jaune gestatif ( variant de taille , augmente puis diminue)et corps
jaune persistant ou kystique (taille presque invariable) pouvant présenter les caractères suivants :
¨ Taille : des grosseurs ou des vésicules, PO=grosseur pois, Ha = haricot, Nc=noisette, Pi=œuf pigeon , Nx=noix
Op=œuf poule, Oc= œuf cane , Oo=œuf- oie
¨ Consistance : 1= ferme + fluctuation à peine
2= fluctuation souple
3= fluctuation nette
4= fluctuation molle (follic.mûre)
5= fluctuation lâche (fraichement formé)
Dans le cadre d’un examen, il est primordial de répéter ces exploration répéter ces explorations rectales, pour réexaminer au
moins 02 fois les ovaires à 8 ou 15 jours d’intervalle afin de s’assurer des grosseurs qui s’y trouvent : restent-elles stables ?
Augmentent-elles de volume ?
- Parfois on peut sentir au niveau de l’ovaire une dépression qui peut être interprétée par :
1) Des séquelles d’énucléation d’un corps jaune
2) L’éclatement d’un kyste
3) Une ovulation récemment faite (1 cm à la surface)
- La biopsie utérine : moins pratiquée chez les bovins : prélèvement d’un fragment de muqueuse (col
ouvert), expédition vers un laboratoire d’histopathologie.
3)- DETECTION DES CHALEURS
- Le cycle sexuel chez la vache est de 21 jours …..
1-œstrus = chaleurs (1j)= maturation du follicule de Degraaf.
2-poste -œstrus= (8j)= rupture du follicule, libération de l’ovule, formation du corps jaune.
3- di-œstrus = (8j) repos sexuel
4- pro-œstrus= (3j) sécrétion de gonadostimuline A
(Antéhypophyse) développement de la folliculine et sécrétion de folliculine.
Chez les bovins la détection des chaleurs basée principalement sur les symptômes qu’extériorise la vache à ce
moment et son confirmés par la modification des organes génitaux internes grâce à une exploration rectale .
- Quand à l’examen de laboratoire (dosage d’hormones) ils ne sont pas utilisés dans les examens de routine.
- Une vache en chaleur manifeste des symptômes qui commencent en phase de proestrus deviennent assez prononcés
en phase d’œstrus et diminuent ou s’estompent en phase post-œstrus.
3-1 Symptômes (chaleurs)
- La femelle devient herveuse, beugle, vousse spontanément la région lombaire, ne mange pas bien. En phase d’œstrus,
la femelle accepte de se chevaucher, lèche ses congénères, présente un reflexe de tolérance (reste immobile et abaisse
sa croupe en soulevant sa queue à l’appui de la région des reins.
Parfois ces symptômes peuvent passer inaperçus (Axe discrets) il est donc important de contrôler plusieurs fois
les animaux ceux particulièrement qui s’approche de la période des chaleurs.
3-2 l’examen interne : on retrouve
- Au niveau des ovaires : une légère dépression sur l’ovaire (1cm)
- L’élimination d’une glaire claire avec (filet fin de sang) par la vulve
- Une hyperhémie de la muqueuse (vulvaire et vaginale)
- Un col utérin légèrement ouvert
4). DIAGNOSTIC DE GESTATION
L’examen vaginal, les méthodes chimiques utilisant l’urine chez certaines espèces ou le sang ou les méthodes physiques,
biologiques et ou échographiques ne sont pas adaptées au diagnostic précoce de gestion chez la vache.
Le vétérinaire ce sujet sur le terrain doit se baser sur l’examen de l’utérus et des ovaires (voir plus haut : taille, forme,
formation extérieurs, puis refaire ce même examen pour la comparaison des modifications de taille des formations sur
l’ovaire : corps jaune progestatif ou gestatif).
*Entre la saillie et les 30 é jour qui suivent la saillie : (1 mois)
- Absence de chaleurs au 21 jours.
- Existence d’un corps jaune sur l’ovaire, de volume assez important.
*Entre le 31 é jour et le 60 é jour : (1 mois - 2 mois)
- Toujours absence de chaleurs
- L’utérus présente une asymétrie des cornes.
- Fluctuation au niveau de la pointe de la corne gestante ( quantité variable entre 50ml et 300ml ).
- Sensation de présence d’une double paroi (utérus et chorion) vers la 6éme semaine chez la vache, plus
précocement chez la génisse (5é semaine ).
3 *Entre le 61 é jours et le 90 é jours : (2 mois à 3 mois )
- Corps jaune persiste toujours
- Chaleurs toujours absentes au 21 é j
- Asymétrie assez importante des cornes .
- Plus grande fluctuation (500 à 1500 ml )
- Existence d’un fœtus à l’intérieur des enveloppes (10 à15 cm ).
4 *Entre le 91 é j et le 120 é : (3 mois - 4 mois )
- absence de chaleurs
- utérus assez gros (ayant la forme d’un ballon fluctuant)
- 2 à 5 lire de liquide
- fœtus de 15 à 24 cm
- Placenta palpable
- Corps jaune gravidique toujours présent.
5 *Entre le 5 é 6è mois
- absence de chaleurs
- Taille du fœtus 25 à 35 cm et m plus
- Utérus assez gros, fluctuant (5 à 8 litres)
- Le col est étiré vers le bas (cavité abdominale) .
- Souvent -il est impossible d’atteindre l’ovaire et le fœtus avec la main à mains de soulever le ventre à
l’aide d’une planche.
- Bourdonnement de l’artère utérine .
6 * Entre le 7 é et le 9é mois
- le fœtus a une taille de 45 à 60 à 90 cm ( taille moyenne à terme )
- mouvements du fœtus ressentis par voie rectal et transabdominale .
- cotylédons de la taille d’une noix ou d’un œuf de poule.
- chez les génisses, la mamelle commence sa préparation.
7 *Au stade du part .
- Il y a l’œdème de la vulve et relâchement des ligaments du bassin (vache cassée).
- La gestation dure entre 275 et 285 j . le nouveau-né à terme présente une forte pilosité et 6 à 8
incisives de lait . Son poids varie entre 25 et 45 kg à peu prés il représente 6% du poids de la mère, sa longueur totale
varie entre 80 cm et 10 cm .
5). EXAMEN DE MAMELLE .
Doit automatiquement faire suite à l’examen de l’appareil génital femelle, car une femelle laitière en plus de la
production annuelle d’un veau doit produire suffisamment de lait afin d’assurer un développement optimum du veau (
bien sur ce la n’est possible que lorsque la mamelle possède une structure intègre indemne de toute pathologie et un
développement suffisant, d’autant plus que cette espèce est particulièrement exposée aux mammites ( conditions et
méthodes d’élevage) .
5.1 Examen de la glande mammaire :
Il est toujours indiqué de procéder :
- à l’examen de chacun des quartiers et de chacun de leurs trayons ou mamelons
( par inspection, par palpation ) en commençant par les postérieurs .
L’arrière, la queue étant soulevée afin :
*de faire leur comparaison sur le plan :
+ volume, symétrie, direction et longueur des trayons
puis aux 2 antérieurs en empoignant les postérieure et en les tirant vers le haut et enfin les trayons par une palpation
minutieuse sur toute l’étendue. Pour l’examen sa surface inférieur (sphyncter du trayon ), tirer ce dernier latéralement de
chaque coté .
- à l’examen de son système lymphatique ( par palpation ) au niveau de la région inguinale.
- à l’examen du lait ( physique, chimique, biochimique, cytologique, microbiologique .
l’inspection de la mamelle révélera .
- tantôt la présence d’une tuméfaction de la mamelle (présence d’œdème ou de mammite).
- Tantôt une réduction du volume mammaire ( si la lactation est physiologiquement tarie .
- Tantôt un rapetissement de la glande en cas de lésions d’origine pathologiques.
- Tantôt encore des éruptions, une hypérémie locale, ou une blessure superficielle, assez fréquentes au niveau des
mameions ou des trayons .
La palpation se réalise par quartier et permet :
- Surtout de mettre en évidence une élévation de température ou une réduction ( à l’approche du part :
physiologique, en cas de lésions inflammatoires ( mammites aigues, ou dans le cas de mammites gangréneuse ).
- De sentir les modification de texture de la mamelle et se consistance .
- La mise en évidence d’une douleur locale ainsi que la présence de nodules profonds pouvant etre d’origine
tuberculeuse, à une abbcédation chronique ou la présence de néoplasmes .
La mamelle chez la vache comprend 4 glandes ou quartiers dont la forme est sensiblement llipsoide prolongés
chacun par un travon qui contient un conduit lactifére unique s’ouvrant à son extrémité par un orifice étroit et
encerclé par un sphincter .
Cet examen peut révéler des anomalles
** Au niveau de la mamelle
+ (disproportion et dissymétrie des quartiers opposées ) liée à un état d’hypertrophie, rencontré surtout
lors de mammites aigue, subaigue et au début d’une mammite chronique. Ces affections sont toujours associées à
d’autres modifications : douleur, chaleur à la palpation ( en fct du d° d’inflammation ), réaction générale, fiévre,
augm. Du pouls, modification de la respiration, toxémie en phase finale, Ani en décubitus, apathie.
D’autres affections peuvent toucher la mamelle telle :
- Mammite gangréneuse : la différence est représentée par une froideur de la glande mais le début de l’affection
est toujours accompagné de chaleur.
- Mammite chronique : état général moins altéré, tuméfaction nom importante. Pas de réaction générale, les 1er
jets de lait sont altérés et présentent des caillots, des flocons, du pus .
+ induration, fibrose, lors d’atteintes chroniques :
** au niveau des trayons :
+ évaginations liées à la force
+parfois l’existence de fistules radiales ( pression de la machine )
Selon le type d’examen à réaliser :
- Physique recueillir les première jets dans un récipient : voir s’ils contiennent des éléments visibles : examen de la
couleur, de l’odeur de la consistraumatique lié à la traite ou pathologique ( intoxication par le dicoumarol ou lors de
leptospirose ).
- Microbiologique : après nttoyage , séchage de la mamelle : tube stérile : recherche de mycoplasmes, de strepto,
staphylo, mycobactéries,
- Biochimique, chimique : étude du ph : 6,4 à 6,8 normalement, alcalin en cas de mammites .
- Cytologique ( dénombrement des PNN dans le lait ( Hotis test ), autres examens : le CMT ( gélification ) .
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