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الأربعاء، 22 مارس 2017

الأربعاء، 22 مارس 2017

LE CHARBON SYMPTOMATIQUE

LE CHARBON SYMPTOMATIQUE

INTRODUCTION
C’est une maladie infectieuse due à Clostridium chauvoei. La maladie est commune chez les bovins et les ovins, mais l’infection se produit occasionnellement chez les autres espèces.
 Fréquence
La maladie cause de grandes pertes aux éleveurs de bétail dans de nombreux endroits du monde. Lorsque la maladie se déclare, il est courant qu’elle atteigne plusieurs sujets en quelques jours. Le taux de mortalité est en général, de 100%. La maladie est enzootique dans certaines régions, spécialement lorsqu’elles sont inondées.
ETIOLOGIE
Le charbon symptomatique est dû à Clostridium chauvoei, Bactérie Gram+, en forme de bâtonnet, formant des spores très résistantes aux conditions de l’environnement et aux désinfectants usuels. Les spores persistent pendant plusieurs années dans le sol. Le véritable charbon symptomatique est considéré comme une maladie bovine, parfois ovine.
Chez les bovins, il sévit principalement chez les jeunes de 6 mois à 2 ans. Chez le mouton, la question d’âge ne joue aucun rôle.
L’augmentation de la qualité de la ration alimentaire surtout en protéines augmente la sensibilité au charbon symptomatique.
La fréquence maximale de la maladie est observée entre le printemps et l’automne.

TRANSMISSION
Le charbon symptomatique est une maladie tellurique, mais la voie de pénétration de la bactérie dans l’organisme est encore l’objet de controverses. On suppose la voie digestive, la bactérie peut être dans la rate, le foie et le tube digestif des sujets normaux.
La contamination des sols et les pâturages provient de la décomposition des sujets morts ou des excréments des sujets malades.
Chez le mouton, l’infection est presque toujours d’origine traumatique. L’infection à partir des plaies cutanées lors de l’équeutage, de la tente, l’infection de l’ombilic à la naissance peuvent favoriser l’apparition de lésions locales.
L’infection de la vulve et du vagin à l’agnelage peut entraîner de graves enzooties.
PATHOGENIE
Le stimulus qui permet la mise en activité des spores quiescentes est inconnu. La toxine émise par le germe provoque une myosite locale nécrosante grave et sur l’état général, une toxémie profonde qui aboutit habituellement à la mort.
SYMPTOMES
L’examen clinique permet de voir que le sujet est très abattu, qu’il est en anorexie complète avec stase du rumen. La température est élevée (41°C), le pouls est rapide (100 à 120 battements/mn). Au début, le gonflement est chaud et douloureux, mais il devient bientôt froid et insensible.
On aperçoit de l’œdème et de l’emphysème sous-cutanés. La peau change de couleur puis elle devient sèche et craquelée. On observe une boiterie marquée avec une tuméfaction importante de la partie supérieure du membre atteint. Parfois, ces lésions sont multiples chez un même animal. L’infection évolue rapidement et le sujet meurt sans agitation dans les 12 à 36 heures après le début des signes cliniques.
De nombreux animaux périssent sans aucun signe précurseur.
Chez le mouton, l’œdème sous-cutané n’est pas courant. Le changement de couleur de la peau peut être visible, mais la nécrose et la gangrène cutanée ne se produisent pas. Dans tous les cas, la température est élevée, l’anorexie est totale avant abattement et mort rapide.
Lésions
Les cadavres ont souvent une attitude caractéristique. Ils sont couchés sur le coté, le membre atteint est tendu et raide.
La météorisation et la décomposition sont rapides, et du sang mousseux s’écoule des naseaux et de l’anus. La coagulation du sang se fait rapidement.
L’incision des masses musculaires atteintes révèle la présence de tissus sombres, gonflés et l’odeur rancie. La section a un éclat métallique, et il s’en écoule beaucoup de liquides sanguinolents mêlés de bulles de gaz. Toutes les cavités naturelles renferment du liquide en excès qui contient une quantité variable de fibrine qui est ordinairement colorée par du sang.
Chez le mouton, le tableau nécropsique est identique mais les lésions musculaires sont plus localisées et plus profondes. L’œdème sous-cutané est moins marqué sauf autour de la tête. Les gaz existent dans les muscles mais en quantité beaucoup plus faible que chez les bovins.
Lorsque l’invasion s’est faite par les voies génitales, les lésions typiques sont découvertes dans les tissus du périnée, dans la paroi vaginale et occasionnellement dans celle de l’utérus.
DIAGNOSTIC
Chez les bovins, un diagnostic précis peut être fait sur la base des signes cliniques et les travailles d’autopsie. Il y a des cas où le diagnostic peut être hésitant par suite de l’absence de lésions typiques. De tels cas peuvent être confondus avec les autres infections clostridiales aigues, la fulguration, le charbon bactéridien, l’hémoglobinurie bacillaire, la tétanie de lactation et l’intoxication aigue par le plomb. Dans l’établissement du diagnostic, on doit se référer à la fréquence locale des maladies, la saison, le groupe d’âge atteint et les conditions d’élevage et l’état des pâturages. On doit aussi faire une inspection minutieuse de l’environnement des animaux.
TRAITEMENT
Des doses élevées de pénicilline 10.000 UI/Kg de poids vif doivent être données, en commençant par une pénicilline cristallise (Péni.V) et en continuant par une pénicilline retard (procacilline) par voie intraveineuse. Une certaine dose doit être injectée dans les tissus atteint ;
Les tétracyclines par voie intraveineuse ou voie intra-péritonéale.
Le résultat du traitement n’est que médiocre même en utilisant le sérum spécifique.
PROPHYLAXIE
Tout le cheptel bovin de 6 mois – 2 ans doit être vacciné juste avant la période dangereuse qui est le printemps et l’été où la maladie est enzootique.
Le vaccin tué par le formol et précipité par l’alun est le meilleur. L’immunité s’établit 14 jours après la vaccination.
En cas d’enzootie, il est bon de retirer les animaux du pâturage et le traitement précoce des malades. C’est à peu près tout ce qu’on peut faire. Le sérum spécifique est cher et peut gêner l’établissement d’une bonne immunité.
Chez les ovins, le même vaccin est recommandé mais une immunité satisfaisante n’apparait pas chez les sujets vaccinés et qui ont moins de 1 an.
Si l’infection est à craindre, il faut vacciner les brebis gestantes 3 semaines avant l’agnelage par une seule injection. On le fera chaque année chez les jeunes brebis gestantes. Ceci protège les animaux de l’infection ombilicale à la naissance.
Il est préférable d’avoir recours à des souches locales de Clostridium chauvoei et de clostridium septicum, si les 2 germes existants dans la région.
Les cadavres doivent être détruite par le feu ou enfouis profondément.


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