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الجمعة، 21 أبريل 2017

الجمعة، 21 أبريل 2017

Les principales étapes évolutives Biologie animale

Biologie animale
Chapitre 1 : Les principales étapes évolutives.
Généralités.
Les arthropodes et les vertébrés sont les deux principaux groupes. Les arthropodes sont le plus
grand succès évolutif avec plus de 1 500 000 espèces. Les vertébrés comptent eux, 45 000 espèces.
I\ L’évolution des types structuraux.
A\ Les organismes unicellulaires.
Ces organismes appartiennent à l’embranchement des protistes. Chaque organisme est formé
d’une seule cellule assurant toutes les fonctions : on est donc en présence de cellules totipotentes.
Ce sont des cellules où tous les gènes s’expriment
Le problème de ces cellules concerne tous les processus qui se font par diffusion à travers la
membrane (transport et passage de gaz, de nutriments, de déchets, …). Ces cellules sont donc
limitées par leur taille.
On assiste parfois au regroupement (à l’association) de protistes sous forme coloniale.
Toutefois, pour un quelconque agrandissement, il y a un besoin de spécialisation des cellules en
tissus.
B\ Le règne des métazoaires.
Chez les métazoaires, les cellules se spécialisent pour une fonction donnée en perdant leur
totipotence par répression de certains gènes : on a alors un assemblage des cellules en feuillets
embryonnaires (ou morphogénétiques).
Les cellules se disposent à la périphérie d’une sphère creuse : la blastula (l’ectoderme).
On a ensuite un doublement des feuillets par invagination en un point de la blastula ; on obtient le
second feuillet (interne) : l’ectoderme. Les fonctions vont alors se répartirent entre les deux feuillets
:
- L’endoderme assurera les fonctions de nutritions,
- L’ectoderme prendra en charge le rôle de protection et de sensibilité.

La cavité interne (archentéron ou tube digestif) communique avec l’extérieur par le blastopore.

1\ Les diploblastiques (les rayonnés).
Ce stade diploblastique est représenté par les spongiaires, les cnidaires et les cténaires. Leur
structure est simple et peut être représentée comme un sac dans un autre sac. Ces organismes
auront des sections circulaires. On note la présence d’un axe de symétrie, d’où la symétrie axiale
des organismes diploblastiques.
On les appelle aussi les rayonnés à cause des rayons qui passent chacun par un plan de symétrie.
2\ Les triploblastiques (les bilateralia).
Le troisième feuillet se forme entre les deux précédents (par bourgeonnement à partir de
l’endoderme). Ce feuillet va permettre la différenciation des organes.
Quand le bourgeonnement n’est qu’un tissu de remplissage, on n’a pas de cavité interne : c’est le
cas chez les acoelomates.
a\ Les acoelomates.
Chez les acoelomates, on note l’apparition d’un axe antérieur : structure d’un tube dans un autre
tube.
Ici, le dernier feuillet permet l’apparition des muscles qui se traduit par une locomotion autonome
et une concentration des organes sensoriels à l’avant. Ce feuillet a donc permis la céphalisation.
On a une symétrie bilatérale de l’organisme.
b\ Les coelomates.
Le mésoderme ne forme pas de tissu de remplissage mais il se creuse. La nouvelle paroi externe
qui va se coller à l’ectoderme sera appelée la somatopleure (elle formera le tégument de la peau).
La partie de cette paroi qui se colle à l’endoderme forme la splanchnopleure.
La symétrie est toujours bilatérale avec un tube dans un tube.
A partir de là, on a deux grandes lignées évolutives distinctes : les protostomiens et les
deutérostomiens.
a\ Les protostomiens (les hyponeuriens).
Chez ces individus, le blastopore va donner la bouche. L’anus sera percé ultérieurement à l’opposé
du blastopore. Le mésoderme se forme par schizocælie, par fragmentation de la cavité. Autour de
chaque masse se forme un métamère : c’est la métamérisation.
Chez les annélides, les métamères sont identiques entre eux et possèdent chacun, tous les organes.
Le partage du corps en régions fonctionnelles se fait par concentration des métamères pour
assurer une unique fonction. On obtient alors trois tagmes :
• La tête. Elle a un rôle sensoriel.
• Le thorax. Il a une fonction locomotrice.
• L’abdomen. Il a un rôle viscéral.

Le système nerveux est toujours ventral : ce sont des hyponeuriens.

b\ Les deutérostomiens.
Chez eux, la bouche est secondaire. Le blastopore donnera l’anus
L’embranchement des échinodermes (épithélioneuriens). Ils sont restés marins mais ne supportent
pas de modification de salinité. La symétrie bilatérale disparaît pour donner une symétrie radiale
rayonnée. Il n’y a pas de céphalisation et leur système nerveux est associé au tégument : ils sont
épithélioneuriens.
Le phylum des cordés.
Les cordés sont caractérisés par un axe de soutien : la corde. Elle est formée par un empilement de
cellules turgescentes (augmentation de la pression hydraulique). Le mésoderme est à l’origine de
sa formation.
Les cordés sont des organismes qui se mettent à respirer avec le tube digestif au niveau du
pharynx : ils ont une structure pharyngotrème (avec des fentes branchiales).
Le système nerveux devient dorsal : ce sont des épineuriens.
-Les urocordés. Ce sont des organismes marins. L’oeuf donne une larve en forme de têtard.



L’eau rentre par la bouche, le pharynx est muni de glandes à mucus qui agglutinent les particules
qui les rencontrent. Ces précipités sont conduits par des cils vers l’intestin puis vers l’anus.
Ils sont microphages à nutrition mucocilaire. L’eau passe par les fentes branchiales puis ressort.
La larve nage puis se fixe par un disque adhésif. La queue va se nécroser et disparaître (tout
comme la corde). On assiste au phénomène de rotation du tube digestif qui amène la bouche vers
le haut (siphon buccal).

-Les céphalocordés (exemple : amphioxus).

La corde est sur tout le long du corps, le système nerveux est creux et le système excréteur est
métamérisé (90 néphridies) tout comme les gonades.
-Les vertébrés. Leur système nerveux et la corde (notocorde) sont dorsaux. Cette dernière ne
subsiste chez l’adulte que chez les esturgeons, les coelacanthes et les lamproies. On observe une
structure à fentes branchiales qui persiste chez les poissons et qui apparaît pour ensuite disparaître
chez tous les autres embryons.
II\ Origine des vertébrés.
Il n’existe aucune espèce fossile entre le premier vertébré connu et un autre groupe animal, d’où
un raisonnement déductif avec les structures homologues.
Le vertébré le plus primitif vivant actuellement est l’ammocète (c’est la larve des lamproies, marins
et sans mâchoires).
Exemple avec la lamproie marine : c’est une espèce qui vit en mer et qui se reproduit dans les
rivières. Les œufs donnent les larves qui sont complètement différentes des adultes. Ces larves se
fixent dans les sédiments des rivières. Leur bouche est en forme de fer à cheval.
La lamproie marine est microphage pharyngotrème, sa nutrition est microcilière. La corde est
présente et persiste à l’état adulte.
Les procordés et les vertébrés sont deux groupes frères (sister groupe en anglais). Le plus vieux
procordé connu est la Pikaïa (- 530 millions d’années).
III\ Chronologie de cette évolution.
Ediacara est une colline d’Australie à l’ouest d’Adélaïde qui possède des grès de 640 millions
d’années qui renferment essentiellement des rayonnés. La faune est diversifiée et élaborée.
Les métazoaires sont apparus il y a 700 millions d’années.
A Burgess Pas (au Canada, en Colombie britannique), on trouve des schistes qui contiennent une
faune fossilisée par un glissement de terrain, il y a 530 millions d’années. Tous les groupes présents
dans ces schistes sont connus.
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source:
www.biodeug.com

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